Emily Choy stands in front of an Arctic landscape in a yellow lifejacket alongside yellow kayaks
Exploratrice en résidence

Emily Choy

Scientifique et éducatrice spécialiste de l’Arctique, Emily Choy a contribué sans relâche à la recherche sur les changements climatiques et leurs effets sur le Nord canadien.

Emily Choy. (Photo: Emily Choy)

Le travail d’Emily Choy, qui consiste à étudier les impacts des changements climatiques sur les prédateurs marins de l’Arctique – aussi bien sur les bélugas que les guillemots marmettes et les mouettes – l’a conduite dans de nombreux endroits éloignés de l’Arctique canadien, de l’Extrême-Arctique à Cape Vera, sur l’île Devon (Nunavut), à l’île Kendall dans les Territoires du Nord-Ouest, en passant par les falaises d’oiseaux de mer de l’île Coats dans le nord de la baie d’Hudson (Nunavut).

« C’est un immense honneur d’être nommée exploratrice en résidence de la Société géographique royale du Canada et première femme scientifique », indique madame Choy, ajoutant qu’elle espère que sa nomination incitera des jeunes de divers horizons à s’intéresser aux questions relatives aux espèces sauvages dans le Nord. 

Madame Choy est devenue une inconditionnelle de l’Arctique lorsque, étudiante de maîtrise, elle a saisi l’occasion d’étudier les effets des contaminants d’origine humaine sur les réseaux alimentaires de l’Extrême-Arctique sur l’île Devon (Tallurutit), au Nunavut. « Quand j’ai constaté à quel point cet endroit est exceptionnel et que j’ai observé la faune et la flore si bien adaptées à l’environnement arctique, j’en suis tombée amoureuse », nous confie madame Choy. 

Aujourd’hui boursière de recherches postdoctorales au département des sciences des ressources naturelles de l’université McGill, à Montréal, sa collaboration avec la Société remonte à sa participation à l’expédition de 2014 dans le détroit de Victoria à la recherche des navires perdus de l’expédition Franklin. Elle a aussi contribué à sensibiliser les jeunes aux sciences dans le cadre du programme Éducation Canadian Geographic. 

Madame Choy a décrit l’Arctique comme un système de détection anticipée des effets des changements climatiques dans les régions du sud, comparant les guillemots de Brünnich, qu’elle étudie actuellement, aux « canaris dans les mines de charbon ». Plus tôt cette année, en juillet, elle a dirigé la rédaction d’une étude sur le stress thermique chez les grands oiseaux de mer dans l’Arctique. Cette étude a été publiée dans le Journal of Experimental Biology.

Madame Choy a été nommée exploratrice en résidence de la Société géographique royale du Canada en juillet 2021.